Histoire locale:
A Capbreton, les � Jacquets � affluaient par voie d'eau sur l'Adour . Ils �taient rejoints par les marcheurs qui empruntaient � lou Camin Roumiou � (la voie romaine), le bourdon � la main et la besace � la ceinture. La plupart voulaient �viter les marais qui croupissaient entre Capbreton et Bayonne, et le coupe-gorge des Pyr�n�es � la si mauvaise r�putation. Au retour ils arboraient la coquille "de Saint Jacques le Majeur". Mais la contr�e des Landes les terrifiait, semblet'il. Si l'on en croit le � guide du p�lerin �, manuscrit du moine A.Picaud au 12�mesi�cle, la travers�e de notre r�gion landaise �tait une rude �preuve : � il faut trois jours de grandes fatigues �... � En �t�, prot�gez soigneusement votre visage contre les mauvaises mouches, les gu�pes et les taons, qui abondent dans la contr�e. Il faut prendre garde aussi � bien poser son pied sur le sable... pour ne pas enfoncer jusqu'au genou �. Les chansons dites de Saint Jacques qu'a relev� l'abb� C.Daux en 1899, dont certaines remontent au 12�me si�cle, devaient �gayer les p�lerins pendant leur longue route pleine d'emb�ches.
Oeuvre de Rusconi. Collection particuli�re. : "la terrible travers�e des Landes"
Heureusement, un � hospital �, lieu vou� au r�confort moral et spirituel, �tait au bout de l'�tape pour accueillir les p�lerins qui partaient, ainsi que ceux qui, de retour du p�lerinage, portaient au cou l'embl�matique coquille.
La m�moire locale a conserv� le nom de "Templiers" � une portion de cette rue. Selon la tradition orale, des souterrains reliaient jadis cette commanderie � la chapelle du port du Bouret. Robert Charroux, �crivain et pr�sident du Club des Chercheurs des Tr�sors, dans son " Inventaire de deux cent cinquante plus grands tr�sors identifi�s en France" mentionne le tr�sor de la commanderie des Templiers de Capbreton qu'il a catalogu� sous le num�ro 28. Des radiesth�sistes se sont �vertu�s � d�tecter ce tr�sor. En vain !
Ce qui restait de la Commanderie en 1920. Collection particuli�re
Une des plus anciennes cloches des Landes a sonn� pour les p�lerins et nous la poss�dons encore. Elle est nich�e dans le clocheton ext�rieur de notre �glise et m�rite une mention particuli�re. Elle a �t� class�e monument historique le 5 juin 2002, gr�ce � M.Vincent Mat�os, sp�cialiste de l'art campanaire dans les Landes qui l'a reconnue et en a d�chiffr� l'inscription votive. ( J'ai eu la chance de l'accompagner dans cette d�couverte). Vou�e � Ste Madeleine, cette cloche date de 1483 et confirme la tradition orale : elle venait de la chapelle du Bouret. "L'an MCCCCLXXXIII santa Magdalena ora pro nobis."(sic). C'est au 12 �me si�cle que l'on situe la premi�re mention de l'H�pital des Templiers et de la chapelle, au Bouret, dont les vestiges �taient encore visibles, dit-on, aux alentours de 1840.
Certains auteurs, comme Jean de la Varende dans son livre � Les gentilhommes � affirment que nos Templiers auraient eu connaissance des "Terres Neuves" bien avant leur d�couverte officielle. Comment ont-ils connu ces � Terres Neuves � bien avant leur " d�couverte " officielle ? Serait-ce �tre gr�ce aux r�cits de voyages des �cumeurs des mers qu'ils recevaient au port ? Anne-Marie Bellenguez
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Capbreton, St-Jean-de-Marsacq, Saint-Vincent- de Xaintes, Goubera, Rion, Mont -de-Marsan ... "
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